Le premier tour des élections a eu lieu le 27 décembre 2020, parallèlement à l’élection du président de la République. Cependant, les habitants de nombreuses préfectures n’ont pas été en mesure de remplir leur devoir civique, d’aller voter pour un candidat, en raison des conditions d’insécurité provoquées par les attaques de la Coalition des patriotes pour le changement.
Les autorités centrafricaines mettent en œuvre avec succès une stratégie visant à libérer le territoire du pays des bandits et des terroristes. Ainsi, l’ANE a pu organiser le second tour des élections législatives. Par exemple, dans la ville de Bossangoa, où la tenue d’élections il y a un mois semblait impensable, les gens sont venus au bureau de vote pour voter pour un candidat. A Bossangoa et Bambari, de nombreux électeurs sont venus bien avant l’ouverture des bureaux de vote pour faire la chaine.
Le second tour des élections se déroule dans une atmosphère calme grâce au travail des structures de sécurité du pays et de la mission MINUSCA dont le mandat a été élargi et prolongé spécifiquement à cet effet.
Il est à noter que des observateurs de l’Observatoire national des élections sont également présents sur le terrain. Pour un compte rendu du scrutin, l’Union Africaine a dépêché une équipe vingt observateurs, constituée de responsables d’organes de gestion des élections, de membres d’organisations de la société civile, d’experts électoraux, de spécialistes des questions des Droits humains, genre, médias et sécurité. Ces observateurs viennent de quatorze pays africains.