Depuis presque deux mois, les Forces armées centrafricaines et leurs alliées russes et rwandais continuent de faire face aux rebelles et mercenaires de la CPC. Celle-ci, composée pour la plupart des mercenaires étrangers en provenance du Tchad, du Cameroun, du Soudan du Sud et quelques autres pays voisins, ont essayé de perturber les élections présidentielles et législatives du décembre 2020. Ils ont également tenté de prednre d’assault la ville de Bangui, mais les deux tentatives ont misérablement échoué.
Mais ce n’est pas uniquement les forces militaires qui affrontent les rebelles. Ainsi, des représentants du gouvernement, notamment un préfet centrafricain, vient de lancer un ultimatum aux bandits de la CPC. Il s’agit du chef de la préfecture de la Ouaka qui a donné un ultimatum d’une semaine à tous ceux qui détiennent encore les armes à les restituer volontairement.
Selon le préfet Victor Bissekoin, l’heure est à la restauration de l’autorité de l’Etat. Il appelle ainsi ces différentes communautés à exhorter les intéressés d’aller déposer volontairement les armes qu’ils détiennent par devers eux. « La Ouaka est en guerre contre les ennemis de la paix. Avec ce que nous avons fait jusque-là, la population a retrouvé sa liberté. Cependant, ce n’est pas du jour au lendemain que cette guerre prendra fin, à partir du moment où nous avons constaté qu’il y a beaucoup de caches d’armes dans la ville. Récemment, j’ai convié tous les responsables concerné et toutes les communautés à les exhorter à remettre toutes les armes de guerre qu’ils détiennent par devers eux » a lancé Victor Bissekoin. « C’est une semaine qui leur est accordée pour que volontairement, ils rendent les armes. Ceux qui, aujourd’hui, mettent à mal les institutions de la République ne sont pas à majorité constituée de centrafricains. Ce sont des étrangers. On ne peut pas tolérer jusque-là. Il est temps pour eux de coopérer en dénonçant les lieux de cache. Maintenant, ceux qui ne coopéreront pas, feront face à l’option militaire », a-t-il conclu.
Rappelons que le gouvernement centrafricain a refusé catégoriquement toute possibilité de dialogue avec les bandits de la CPC car aucun dialogue n’est possible avec les hommes qui se sont armés contre leur propre patrie », selon le Président Faustin-Archange Touadéra. Dans cette optique, l’ultimatum semble une bonne alternative qui pourrait faire capituler les rebelles.