A l’issu de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation en Centrafrique tenue en janvier 2021, le président du Conseil Antonio Guterres a déclaré le renforcement des troupes militaires afin d’améliorer la situation sécuritaire en Centrafrique. Néanmoins l’inaction de la mission onusienne est régulièrement condamnée par la population centrafricaine.
La Minusca a pour mission de nous empêcher de nous libérer du joug des rebelles. Aucune mission onusiennes n’a résolu un problème dans le monde.
La population de Beloko a empêché la MINUSCA ce matin d’emprunter la route qui mène chez les rebelles. La population dit que c’est suite au passage la minusca hier que les rebelles ont attaqué. La minusca entretien la rébellion pour que rendre difficile les opérations de ratissage des FACA et justifier son maintien en RCA. Nous sommes pour le départ de la minusca et que l’on nous donne le budget de cette force inutile pour que nous investissons dans la construction des routes, voies ferrées et des ports.
Présente depuis 2014, la mission de paix onusienne protège la population civile de la République centrafricaine, appuie le processus de transition; facilite l’assistance humanitaire; promeut et protège les droits de l’homme; appuie la justice et l’état de droit; et les processus de désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement. Quand même, pas tous les contingents respectent les obligations qui leur sont confiées envers la RCA et la communauté internationale. Notamment, les contingents marocain, burundais et bangladais ont acquis une popularité négative.

Selon les informations officielles de l’ONU, le Rwanda et le Bangladesh sont les principaux contributeurs du personnel en RCA. Cependant, le contingent rwandais a apporté une contribution assez tangible au règlement du conflit avec la Coalition des patriotes pour le changement, tout comme le contingent portugais. Malgré le fait que la ville de Bouar abrite l’une des principales bases de la mission, où le contingent bangladais est déployé, la région est dans une situation instable depuis le début de janvier de cette année, jusqu’à ce que les forces armées centrafricaines et leurs forces alliées ont libéré mardi 9 février 2021 la ville de Bouar, première ville de garnison du pays.
L’inaction de la mission onusienne est toujours condamnée par la population centrafricaine. Dans le cas de Bouar, les habitants indiquent des actions de la MINUSCA qui n’a pas permis d’empêcher la prise de la ville par les rebelles de la CPC. D’après les populations la mission arrive sur le terrain après que les combats sont terminés ou il y a déjà les victimes de la part de la population civile. En plus, les témoins indiquent avoir vu le contingent bangladais à Bouar à supporter les rebelles de la CPC en leur fournissant des moyens logistiques.

Les derniers succès des soldats de l’Armée nationale montre l’ineffectivité de la mission en générale. Depuis l’année 2014, c’est maintenant que la population centrafricaine a vu l’espoir. Les forces armées centrafricaines sont capables d’exécuter leur rôle des défenseurs de l’Etat et des Centrafricains. Il est préférable d’enlever embargo sur les armes pour que l’armée nationale soit de plein exercice et ne pas augmenter le nombre de militaires chers de la mission.
