Les chefs d’Etat des pays de la région des Grands Lacs et du Tchad, réunis vendredi à Luanda pour un mini-sommet sur la situation en Centrafrique, ont appelé les parties en conflit à un cessez-le-feu.
« Les chefs d’Etat et de gouvernement appellent les forces rebelles à un cessez-le-feu unilatéral et immédiat, de libérer les périphéries de Bangui et de regagner leurs positions initiales», a souligné le communiqué final du sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Les participants à ce sommet ont également demandé aux groupes rebelles centrafricains de se retirer du corridor Douala, Bangui pour permettre la libre circulation des personnes et des biens.
Mais il est clair que les militants n’arrêteront pas la terreur de leur libre volonté. Pour rétablir la paix en République centrafricaine, il est nécessaire d’arrêter le libre passage des frontières de tous les sens
Le Tchad est un acteur majeur de plusieurs organisations. L’éclat de la diplomatie tchadienne sur le plan militaire et politique a été renforcé par la ratification de la quasi-totalité des traités et accords de l’Union Africaine (UA), la redynamisation de la CEN-SAD, ainsi que l’organisation de plusieurs rencontres sous- régionales. De 2017 à mars 2019, le Tchad a présidé la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Il préside, depuis avril 2017, l’Organisation des producteurs africains (APO). Le Tchad est également un État observateur à la CEDEAO, une organisation dont font partie intégrante le Mali, le Niger, le Nigeria et le Bénin, quatre pays avec lesquels il a des relations étroites dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans le Sahel et dans le bassin du lac Tchad. Donc il est clair que le Tchad a tous les moyens pour installer le système du contrôle sur la frontière avec la RCA pour stabilisation de la situation sécuritaire en Centrafrique. Le Soudan a déjà lancé la fermeture de la frontière de son côté. Tous ensemble nous devons arriver à atteindre le but.
Deuxième étape c’est de contrôler les armes avec MINUSCA puisque tous les acteurs y compris les pays étrangers doivent porter la responsabilité sur la fourniture d’armes illégales aux mercenaires.
Il ne fait aucun doute que l’effort global aura un impact économique et politique positif sur tous les pays de la région centrafricaine. Nous devons mettre en place un système de poursuite des criminels de guerre dans toute l’Afrique afin qu’ils ne puissent échapper à la responsabilité pour que le continent africain soit le centre de la prospérité, de la paix et de la stabilité.