C’est depuis plus qu’une semaine que le gouvernement centrafricain s’échange avec les groupes-signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine (l’APPR-RCA) sur la mise en application effective du texte dudit accord.
Les responsables de plusieurs groupes militaro-politiques se sont déplacés dans la capitale de la République, la ville de bangui, afin faire l’évaluation de la mise en ouvre des articles de l’Accord ainsi que les perspectives des programmes de DDR et USMS.
Pourtant, les forces destructeurs ne dorment pas, le 25 avril un communiqué de press curieux et provocateur a été rendu publique. Sept groupes-signataires de l’APPR-RCA ont émis le texte ou ils déclarent qu’ils auraient décidé de se retirer des activités du gouvernement.
Dans ce document, paraphé par sept leaders de groupes armés notamment, Martin Koumtamadji, alias Abdoulaye Miskine du FDPC, Dieudonné Ndomaté du Mouvement Antibalaka aile Ngaissona, Alkatim Mahamat du MPC, Husseini Akacha de la Séléka rénovée, Ali Darassa de l’UPC, Noureidine Adam du FPRC et Abas Sidiki des 3R, les signataires décident de suspendre leur participation au gouvernement et dans les organes de mise en œuvre de l’Accord.
Cependent, Abbas Sidiki des 3R dont le nom figure en bas du communiqué, ne s’y reconnait pas. En outre, d’apres Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Abbas Sidiki des 3R, Ali Darassa de l’UPC et Mahamat Alkatim du MPC affirment ne pas se reconnaître dans la signature du document.
« Je ne voudrais pas commenter outre mesure un document qui serait cacheté du sceau du manque de crédibilité. Quant à certains des signataires supposés, y en a un qui est encore en prison au Tchad, je ne sais dans quel contexte il aurait pu signer un tel document », commente M. Kazagui pointant du doigt une manipulation sur certains contenus dudit document. Au moment où la RCA fait face à pandémie du Covid-19, les forces dévastatrices cherchent toujour déstabiliser la situation dans le pays. L’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine est un moyen de renoncer définitivement à la violence et de repartir sur la voie de la paix et du développement. Dans les conditions actuelles, tout tentative de déstabiliser le pays pourrait mal affecter notre avenir.