Ce dernier temps, les Сentrafricains ont vu les noms des villes de Birao et de Ndélé dans tous les journaux. Ces deux villes sont devenues la scène pour les évènements dramatiques et inquiétants. Pourtant, peu à peu, la vie sociale reprend son cours et les gens reviennent à leurs activités quotidiennes.
Cet hiver, la situation sécuritaire a vite dégradé dans la ville de Ndélé où ont eu lieu les affrontements des combattants des différents partis politiques (le FPRC et le MLCJ). La ville de Birao a aussi été à l’épicentre de la lutte acharnée entre les groupes hostiles.
Pourtant, le 6 février 2019 les partis belligérants ont signé un nouvel «accord politique pour la paix et la réconciliation » afin d’arrêter cette guerre politico-ethnique. Cette fois les partis essayent de suivre ses stipulations. Et maintenant les villes paralysées commencent à revenir à la normale malgré la peur.
La ville de Ndélé a complètement repris ses activités régulières, selon les habitants. « A Ndélé, la situation est bien calme. Toutes les activités ont repris. Les populations sont juste gagnées par la peur d’un éventuel regain de tension. Mais on s’efforce à vivre normalement au-delà de cette psychose », témoigne un d`eux par téléphone.
La ville de Birao qui a plus souffert pendant les affrontements retrouve le calme aussi mais certains domaines restent encore bloqués. Par exemple, les écoles locales n’ont pas encore rouvert leurs portes. Les habitants se plaignent de la présence des malfaiteurs dans certaines parties de la ville. Cependant, « la ville de Birao est actuellement calme. Les gens vaquent librement à leurs occupations au-delà de la peur qui règne », nous raconte un des habitants.