Le 31 janvier 2020 directeur général de la décentralisation et du développement au ministère de décentralisation et du développement local, David Sogbo-Ango, et le représentant adjoint chargé de la protection au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), Pierre Atchom, ont remis à Mbaïki, ville située plus de 100 km au Sud-ouest de Bangui, une soixantaine d’actes de naissance aux enfants rapatriés dans la Lobaye.
Cette cérémonie a mobilisé les autorités politiques et administratives, en particulier ceux de Mbaïki. Ces mesures prises par les autorités visent à la prévention de l’apatridie en République Centrafricaine.
Le directeur général David Sogbo-Ango supporte le Gouvernement dans sa dynamique et ses engagements pris dans le cadre de la clampage « J’appartiens ».
D’après lui, c’est très important que les citoyens prennent conscience de la nécessité de se faire délivrer les actes de naissance afin de prouver leur nationalité :
« La question de la lutte contre le phénomène de l’apatridie est une préoccupation majeure au gouvernement en affichant ainsi sa ferme volonté de contribuer à l’éradication à terme de l’apatridie, en promouvant et en favorisant le droit à la nationalité ».
Le représentant adjoint du HCR, Pierre Atchom, a indiqué que l’acte de naissance est l’un des documents le plus important dans la vie d’une personne. Au dire de lui, les autorités centrafricaines luttent contre l’apatridie. Ces mesures envisagent la délivrance délivrer des actes de naissance à tous les rapatriés qui ne détiennent pas de documents de naissance.
Rappelons qu’un programme de documentation des enfants rapatriés et installés dans les communes de Mbaïki a été initié en 2019. Cette activité a permis à l’établissement par le tribunal de Grande instance de de Mbaïki 861 jugements supplétifs d’actes de naissance dont 64 ont pu être transcrits et remis aux bénéficiaires, tout en rassurant que tous les 861 enfants identifiés recevront prochainement leur acte de naissance.
Il convient de signaler qu’après la signature de l’accord politique pour la paix et la réconciliation en février 2019, le retour progressif de la paix a favorisé le rapatriement volontaire de quelques 16.484 Centrafricains depuis 2017, dont plus de 8.536 dans la Lobaye.