François Bozizé justifie ceux qui financent ses activités.
Selon certains médias centrafricains, des mercenaires français assurent un recrutement et une formation des milices à Bangui sur la demande du parti Kwa Na Kwa. Cependant, le dirigeant du parti nie ce fait.
Cette information avait été divulguée dans deux médias. Les 20 et 21 janvier 2020 Zama Java Papa du Mouvement Centrafrique Debout (M.C.D) a soutenu, sur la radio nationale, que François Bozizé avait lancé un processus de recrutement d’anciens militaires et des ex-combattants du groupe arme « Antibalaka ». Il a ajouté que leur formation se faisait aux quartiers Boy rab, Cité Jeans 23, Voudambala et Kagamangoulou. L’autre media qui a rendu cette nouvelle publique, c’est le Journal Adrénaline Info. Dans son numéro du 21 janvier 2020, le journal a publié cette information : « Le Plan B de l’opération en cours de déstabilisation du régime actuel par l’ancien président centrafricain François Bozizé Yangouvonda ». Sans référence à une quelconque source, l’auteur de l’article affirme que François Bozizé et ses plus proches supporteurs recrutent des anciens militaires et les ex-combattants du groupe arme « Antibalaka ». Il cite le quartier Tekpa, vers Cité Jean 23, comme lieu de perception de la prime globale d’alimentation des recrus. Dans ce même article, l’auteur souligne que dix mercenaires de nationalité française assurent la formation de ces recrus du KNK.
Ainsi, deux sources d’information ont dit la même chose, indépendamment les uns des autres.
Ce que François Bozizé veut prendre sa revanche était claire au début. Même malgré ce que Bozizé a récemment dit qu’il n’était pas non plus venu « fomenter un quelconque complot pour créer un trouble en République Centrafricaine », il se prépare pour le pire scénario, c’est-à-dire un coup d’État.
Bien sûr, lui-même, il n’a pas de ressources pour faire tout ça. C’est pourquoi il a demandé aux Français de l’aider financièrement.