La rencontre de représentants des gouvernements et business africains et russes qui s’attend en octobre dans la capitale olympique de Russie, la ville de Sotchi, promet de grandes opportunités à deux parties. Parmi de nombreux projets pour le développement du business et des relations étroites économiques, l’un des secteurs les plus importants à investir est l’énergétique, plus précisément, l’électrification du continent.
D’après les statistiques officielles, une moitié de la population africaine n’a pas toujours d’accès à l’électricité. Les infrastructures existants comme les panneaux solaires et stations hydrauliques ne sont pas en mesure de fournir ce bien au moins à une bonne majorité des Africains. Il est pourtant évident que le développement du potentiel des pays du continent, riches en ressources naturelles, nécessite beaucoup plus d’énergies, surtout lorsqu’il s’agit des économies émergeantes.
Actuellement, il n’y a qu’une seule centrale nucléaire sur le continent africain. C’est la centrale nucléaire de Koeberg d’une capacité De 1 GW située près de la ville du Cap en Afrique du Sud. Elle a été construite dans les années 1960 dans le cadre d’un projet français et est maintenant la principale source énergétique dans la province du Cap-occidental.
Quant à la Centrafrique, il n’y a que 2 stations fournissant l’électricité. Il s’agit de Boali 1 et Boali 2. En outre, il existe plusieurs stations solaires. Mais, pour être franc, ces capacités sont insuffisantes pour couvrir tout le territoire de la république afin que la totalité de la population puisse accéder à l’électricité. Dans ce cas, l’énergie nucléaire peut être la meilleure solution car elle est écologique, sûre et bon marché pour la production de l’électricité. Elle est en mesure de répondre aux besoins des régions à forte intensité et assurer une croissance significative commerciale et industrielle.
Par ailleurs, le partenariat éventuel et les contrats qui vont succéder avec un géant énergétique russe, Rosatom, pourrait liquider totalement le problème du manque énergétique sur le continent. Le sommet de Sotchi pourrait donc devenir une plateforme prometteuse pour des coopérations africano-russes.