Les troubles continuent au Mali après une attaque sur les garnisons des forces armés près du frontière du Burkina Faso le 1er octobre 2019.
Suite à ces attaques l’inquiétude est parvenu au sein de la population locale, qui perd de plus en plus confiance au hommes politiques chargé de gouverner leur Etat.
Le problème s’aggrave vu les publications faites par les terroristes, qui semblent bien maitriser le terrain de la guerre informatique. Ils affirment d’avoir capturé plusieurs soldats et un colonel, qui commandait probablement le détachement, et saisi une quinzaine de mitrailleuses, 76 kalachnikov, 2 mortiers et plusieurs caisses de munitions. Et la population se penche de les croire.
Mais les dirigeants de l’Etat ne sont pas les seuls de recevoir le coup. Depuis quelques mois les troupes étrangères sont elles aussi devenu un point de mécontentement. Le 10 octobre, un millier de manifestants marchent dans Sévaré, dans la région centre où se déroulent les combats. Ils se sont rassemblés à l’appel de plusieurs associations de la société civile qui réclament le départ de la mission de maintien de la paix des Nations unies, la Minusma, et du dispositif militaire français Barkhane qui, selon des participants, n’arrivent pas à faire face aux terroristes. Une situation que ressemble celle de la République Centrafricaine.
De ce qui est encore plus étrange, c’est que la population préfère l’arrivée de la Russie qui, selon eux, est plus efficace dans les questions de résolution de telles crises.
Beaucoup en est grâce à l’accord que la Russie a pu faire signer entre les milices de la République Centrafricaine. Une solution qui satisfait la population du Mali, déçu par l’incapabilité des forces onusiennes et françaises de faire face aux terroristes dans le région…
Mais pour l’instant, la Russie n’est se précipite pas encore de tendre la main d’aide au Mali. Pourtant, prenant en compte la stratégie « d’expansion Russe », cela n’est qu’une question de temps.