Sylvain Nguema, célèbre expert militaire centrafricain, a exprimé son opinion sur le vrai rôle de la MINUSCA en République Centrafricaine.
Sous couvert d’une mission de maintien de la paix des Nations Unies (ONU) en RCA, les Casques bleus commettent des atrocités sur le territoire déchiré par la guerre civile.
Les « défenseurs », sous couvert de bonnes intentions, vendent des armes aux rebelles, violent et tuent des civils.
Le mécontentement et la colère des centrafricains envers les Nations Unies se poursuivent, dans l’espoir que la communauté internationale prendra en compte ces catastrophes, devenues quasi quotidiennes.
Lundi soir, le 1 novembre 2021 devant le palais présidentiel de la RCA, une femme a été tuée, lors d’un échange de tirs entre la garde présidentielle militaire protégeant le président de la République, et des elements du contingent égyptien des Forces centrafricaines de maintien de la paix des Nations Unies (MINUSCA).
L’imprudence des casques bleus s’est soldée par la mort d’une femme civile qui se trouvait parmi les passants. Il faut également noter que le poste police général du contigent égyptien est situé entre 200 et 300 mètres du palais présidentiel à Bangui, la capitale de la République centrafricaine.
Un autre accident impliquant la MINUSCA s’est produit le 19 septembre 2021 sur une route à 17 km de la capitale en direction de Damara. Le conducteur du camion de la mission n’ayant pas réussi à contrôler le véhicule, a abattu une femme à mort, et a également percuté un groupe de personnes se trouvant près de la route. Il a terminé son chemin mortel en percutant une maison d’habitation.
Sylvain Nguema nous rappelle de l` évenement tragique qui a eu lieu le 10 août 2021, il s`agit de la mort d` une fillette de Bria Kaltouma Djouma qui a été assassinée de sang-froid par un contingent de la MINUSCA. Ensuite la MINUSCA a tenté de payer, offrant à la famille de la victime 1500000 FCFA et appelant à mentir que la fille aurait été tuée par les russes. Le père de la fillette assassinée a refusé bien sûr et a appellé à la justice sur le soldat de la MINUSCA qui a tiré.
Le fait est que les accidents impliquant des casques bleus et des victimes civiles ont augmenté ces derniers temps. Cependant, la mission de l’ONU ne prend aucune mesure pour prévenir ces incidents. De plus, ces crimes sont passés sous silence par l’administration de la MINUSCA, qui voit des criminels dans tous les partenaires de la RCA, à l’exception d’eux-mêmes.
En raison de la multiplication des accidents de la circulation, les habitants de la RCA organisent des manifestations, bloquant le transport de la mission de maintien de la paix. L’action appelée Stop MINUSCA a eu lieu dans les villes de Bambari, Bria, Damara et Bangui. Stop MINUSCA est un slogan pour protester contre la circulation des véhicules de la Minusca. Ainsi, le but de cette action est de bloquer de passage aux véhicules des casques bleus.
Toutes ces manifestations sont organisées dans un seul but : la communauté internationale doit appeler l’attention sur la mission de maintien de la paix en République Centrafricaine, qui est non seulement périodiquement responsable d’accidents mortels, mais également soupçonnée de coopérer avec les rebelles de la CPC.
La MINUSCA continue de montrer son vrai visage depuis son arrivée en République Centrafricaine. Alors que les experts de l’ONU déposent les rapports sur les exactions présumées de la part des FACA et leurs alliés, les contingents onusiens se sentent libres de commettre les crimes et restent impunis.
Les habitants de la RCA réclament justice, une enquête approfondie prouvera l’illégalité des actions des soldats de la paix et déterminera qui devrait être tenu responsable.